Glorieuse Révolution

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Guillaume d'Orange et ses troupes débarquant à Brixham en 1688

La Glorieuse Révolution, Glorious Revolution ou Bloodless Revolution (« Révolution sans effusion de sang ») en anglais, aussi appelée seconde révolution anglaise, est une révolution ayant eu lieu de 1688 à 1689 et décrite dans un premier temps comme « pacifique », même si elle entraîna des guerres dynastiques.

La révolution conforta le rôle du Parlement face à la Couronne, déjà fortement renforcé après la Première révolution anglaise.

1 Guerres dynastiques[modifier | modifier le wikicode]

Au cours de cette révolution, le roi Jacques II d'Angleterre (Jacques VII d'Écosse, maison Stuart, catholique) fut renversé au profit de sa fille Marie II, et de son époux, Guillaume III prince d'Orange (tous deux protestants), appelés sur le trône par le Parlement anglais.

Jacques II avait été assez actif pour promouvoir le catholicisme, dans un pays majoritairement protestant, ce qui fut une des sources des tensions. Le catholicisme était alors associé aux monarchies absolues (comme la France et l'Espagne), tandis que le protestantisme, malgré ses nombreuses variantes, était associé à des régimes plus libéraux (comme la République des Provinces-Unies - Pays-Bas - que dirigeait Guillaume III).

Cette révolution menaçait donc la dynastie Stuart, qui fut effectivement remplacée par celle des Hanovre en 1714. Les partisans du retour de Jacques II se dénommaient « Jacobites » (du nom Jacques en latin), et s'opposaient aux orangistes (du nom de Guillaume d'Orange).

Les monarchies absolues catholiques comme la France et l'Espagne ont soutenu les Jacobites.

2 Enjeux nationaux[modifier | modifier le wikicode]

Les Jacobites trouvèrent refuge en Écosse et en Irlande, où les forces du Parlement anglais et de l’Église anglicane étaient plus faibles et les catholiques plus nombreux. Dans ces deux pays, une partie de la population apportait un soutien aux Jacobites[1][2], davantage par sentiment de rébellion anti-anglais que par adhésion aux aspects réactionnaires que véhiculait le camp catholique-absolutiste.

Par contrecoup, certains aspects de la culture écossaise (le highlander avec son tartan...) ou irlandaise se sont retrouvés assimilés au Jacobitisme, et ont conduit à plus de répression anglaise contre les minorités.

3 Notes[modifier | modifier le wikicode]